Mamadou NDIAYE

Mamadou NDIAYE
Administrateur

vendredi 31 mai 2013


Unité africaine :Cheikh Tidane Gadio propose une Afrique unie aujourd’hui.

"Des Etats-Unis d'Afrique aujourd'hui, et pour cela l'Afrique doit relever le défi du leadership", a soutenu Cheikh Tidiane Gadio ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal lors, d'une conférence sur « les nouvelles perspectives pour une Afrique unie » tenue le mardi 28 mai 2013 au centre culturel Daniel Brothier (Dakar).

Le cinquantenaire de l’Union Africaine a servi de prétexte à la tenue de cette conférence au cours de laquelle M. Gadio a proposé l’idée d’une unité africaine dans les dix prochaines années.

« Nous voulons des solutions aux problèmes de l’Afrique dans les dix prochaines années », a-t-il soutenu. Selon lui, les dirigeants africains doivent être en mesure de parler d’une seule voix, de mettre les problèmes politiques et socioculturels de coté pour penser au développement de l’Afrique.
Par ailleurs, Cheikh Tidiane Gadio n’a pas manqué de montrer son désaccord avec Léopold S. Senghor premier Président du Sénégal, un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A) en 1963 et devenue Union africaine en 2002.

Senghor défendait l’idée selon laquelle il serait difficile de réunir l’Afrique et proposait à ses pairs dirigeants de passer par l’étape de la régionalisation avant de penser à unir tous les pays africains », a rappelé celui qui a occupé durant neuf année, le poste de ministre des Affaires étrangères sous le régime d’Abdoulaye Wade.
« Je ne suis pas d’accord sur ce point-là ; la preuve, 50 ans après si la mission l’O.U.A était les Etats- unis d’Afrique, elle a échoué », a ajouté l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise, aujourd’hui à la tête de l’Institut panafricain de stratégies (IPS), un groupe de réflexion basé à Dakar.

M. Gadio, revenant la crise actuelle malienne, qu’il assimile à un échec de l’Union africaine a aussi déploré l’ingérence étrangère.

« L’Union africaine pouvait éviter la crise si l’Afrique s’était entendue depuis 1963. Mais dommage que l’Afrique n’a pas été en mesure de gérer toute seule la situation malienne. Seuls les soldats tchadiens sont descendus sur le nord après que la France ait décidé de descendre sur le terrain ‘’ a-t-il regretté .
essai de voir cette version

  Sénégal : Mouvement estudiantin, politique et social de mai 68 :  

« La révolution de mai 68 a surpris le gouvernement de  Senghor »

 45 ans après la fameuse révolution du mai 68, place aux souvenirs et aux témoignages. Les acteurs de l’époque  ont livré ce mercredi au  Centre de Recherche Ouest Africain (WARC) de poignants témoignages sur cet événement marquant de la vie politique sénégalaise.

Les étudiants de l’époque, devenus aujourd’hui des cadres, des figures politiques majeures de la vie politique sénégalaise, sont  largement revenus sur la fameuse crise de mai 68 pour y avoir joué un rôle important. Devant les étudiants et autres, venus assister au débat.
Selon Abdoulaye Bathily, un des leaders du mouvement estudiantin de l’époque, la particularité de cette crise réside dans le fait que ce fut l’affaire de toutes les couches de la société. Les étudiants, les travailleurs, les opérateurs économiques, entre autres  y  ont joué un rôle important.
 « En Mai 68’’ le mouvement des étudiants avait pris la place des politiques, les étudiants avaient réussi à mettre le pouvoir de Senghor à genou’’, reconnaît le chef de la sureté de l’époque, Ousmane Camara.
 « Cette crise, qui a rassemblé  toutes les  forces vives de la nation toutes catégories confondues et sur surtout les étudiants de la  sous région, le pouvoir ne maitrisait pas la situation et nous avons réussi à mettre le gouvernement à genou »,  a expliqué Bathily.
Il ajoute que les véritables causes de cette crise étaient  de  chasser   les Français qui étaient à la commande dans  l’appareil étatique où les ministres étaient contrôlés par l’autorité française et  enfin le statut de l’Université de Dakar qui était sous la tutelle de la France.
 Le mouvement voulait mettre fin à la colonisation et imposer la gestion du pays par les sénégalais. « La crise de  Mai 68 a bel et bien révolutionnée l’histoire  du Sénégal » selon Mamadou Diop Decroix.
 « La réussite de crise qui avait mis contraint le gouvernement de Senghor à changer son statut grâce à la responsabilité des étudiants et des bons leaderships » conclu   le philosophe Mamadou kane.
Le débat  est  ouvert  par une minute de silence à la mémoire des acteurs disparus qui a ensuite cédé la place à une série de témoignages. 
Mamadou NDIAYE
 

vendredi 17 mai 2013

Conférence du Journaliste sénégalais Gorgui Wade Ndoye : théme: L'image de l'Afrique dans la presse en occident" Le cas de la Suisse


« La presse africaine peut s’imposer  sur la scène internationale en toute objectivité ».

l'Afrique doit s'imposer sur la scène internationale et pour ce faire, il faut qu'elle ait des journalistes de qualité, capables d'informer les populations avec une certaine objectivité, a déclaré le journaliste Gorgui Wade Ndoye, Directeur de publication du site www.continent premier.com au cours d'une conférence  qui a pour thème: l'image de l'Afrique dans la presse en occident: le cas de la Suisse, le mercredi 15 mai 2013 à l'Ecole Supérieure de Journalisme des Métiers de l'Internet et de la Communication (Ejicom). 

«  La presse  peut prendre l'avenir du continent en main" soutient le journaliste et  le premier sénégalais correspondant de presse aux Nations Unies.  Selon lui, l'Afrique est un continent plein de  richesses et de potentialités. "L'Afrique est l'un des continents les plus riches du monde, car c'est en Afrique que l'on trouve tout, car les ¾ des matières premières proviennent de l’Afrique",  explique  l'ancien correspondant  permanent de la Bbc Afrique de 2003 à 2009, du quotidien le Soleil et actuellement collaborateur du groupe  Walfadjri.

Le journaliste est revenu sans doute sur la situation  de la presse sénégalaise. « Certes nous avons une presse florissantes, mais les journalistes se laissent  emporter par les politiques politiciennes, alors que les questions sanitaires et de développement sont plus importantes  pour la population »,  relève-t-il.
Il poursuit « Pour changer l’image de l’Afrique il faut que les médias africains parlent au nom  sa population», précise t-il
Par ailleurs, le journaliste  n’a pas manqué de se prononcer sur la situation  sur  politique du Sénégal.
On ne peut pas créer un pays sans architecture, il faut une bonne administration et des institutions fortes pour mener une bonne gestion de l’Etat, dit –il.
Encadré
Gorgui Wade Ndoye est le premier sénégalais correspondant de presse aux Nations Unies. Fondateur du  site Continent Premier, un magazine mensuel panafricain qui vise à donner une autre information autre sur l'Afrique afin de mieux l'insérer dans l'Agenda mondial.
Il dispense des cours  au Centre Romand de Formation des Journalistes (CRFJ) à Lausanne où il est chargé d'un cours sur l'image de l'Afrique en occident.
Diplôme d'études approfondies (DEA) en Histoire Contemporaine de l'Institut Maghreb-Europe à l'Université de Paris VIII. Maître ès-lettres en Langues étrangères appliquées (anglais-arabe) avec spécialisation en Tourisme de l'Université Gaston Berger de Saint LOUIS. Licence de Lettres, Arabe et Histoire des Religions de l'Université de Genève.
Ancien correspondant permanent de BBC Afrique au Palais des Nations-Unies à Genève de 2003 à 2009. Ancien Correspondant permanent pour Sud quotidien, premier quotidien privé du Sénégal, et pendant 2 ans du Soleil du Sénégal ; Actuellement Collaborateur du Groupe " Walfadjri".

lundi 13 mai 2013

La mairie de Dakar a vidé, ce samedi  les  marchands ambulants au centre ville .Khalifa Sall  et son équipe municipale  ont  lancé une opération de désencombrement dans les  différentes  artères de Dakar.  Toutes les avenues de la capitale ont été libérées des kiosques, étales et tabliers, entre autres, sous forte escorte policière. «  Il s'agit de libérer les espaces publics du centre névralgique des affaires, à savoir le marché Sandaga et autres avenues » explique un agent municipal. (voire image Aziz Bane)

mercredi 8 mai 2013

Liberté de la presse : Un blogeur Expulsé


 Le Blogeur Tchadien  expulsé  de Dakar :  un  recul pour la liberté d’expression  au Sénégal.

Le journaliste blogueur Makaila Nguebla arrêté mardi 7 Mai à Dakar a été expulsé du Sénégal vers Conakry, capitale de la Guinée. Une expulsion faite après une sortie médiatique jugée de nature à troubler  l'ordre social et politique. le blogueur tchadien était l’invité d’une émission de Sud FM, une radio privée sénégalaise.

Le Journaliste-blogueur Tchadien Makaila Nguebla est demandeur d’asile au Sénégal depuis 2005. C’est un journaliste qui à travers son blog dénonce la gestion du pouvoir et les actes du régime en place au Tchad.

Et pourtant le Sénégal a toujours était un pays  modèle en Afrique dans le domaine de la démocratie et des droits de l’homme. Classé parmi les dix premiers pays  d’Afrique par le Reporters Sans frontière (RSF).

Expulsé en  Guinée, le journaliste-blogueur Tchadien pourrait à être extradé au Tchad. Ce qui serait dangereux, compte tenu des derniers développements et les tendances répressives et le bâillonnement des journalistes au Tchad.
Pour rappel :Eric Topona, le secrétaire général des journalistes Tchadiens est en prison depuis lundi.