Mamadou NDIAYE

Mamadou NDIAYE
Administrateur

vendredi 31 mai 2013


  Sénégal : Mouvement estudiantin, politique et social de mai 68 :  

« La révolution de mai 68 a surpris le gouvernement de  Senghor »

 45 ans après la fameuse révolution du mai 68, place aux souvenirs et aux témoignages. Les acteurs de l’époque  ont livré ce mercredi au  Centre de Recherche Ouest Africain (WARC) de poignants témoignages sur cet événement marquant de la vie politique sénégalaise.

Les étudiants de l’époque, devenus aujourd’hui des cadres, des figures politiques majeures de la vie politique sénégalaise, sont  largement revenus sur la fameuse crise de mai 68 pour y avoir joué un rôle important. Devant les étudiants et autres, venus assister au débat.
Selon Abdoulaye Bathily, un des leaders du mouvement estudiantin de l’époque, la particularité de cette crise réside dans le fait que ce fut l’affaire de toutes les couches de la société. Les étudiants, les travailleurs, les opérateurs économiques, entre autres  y  ont joué un rôle important.
 « En Mai 68’’ le mouvement des étudiants avait pris la place des politiques, les étudiants avaient réussi à mettre le pouvoir de Senghor à genou’’, reconnaît le chef de la sureté de l’époque, Ousmane Camara.
 « Cette crise, qui a rassemblé  toutes les  forces vives de la nation toutes catégories confondues et sur surtout les étudiants de la  sous région, le pouvoir ne maitrisait pas la situation et nous avons réussi à mettre le gouvernement à genou »,  a expliqué Bathily.
Il ajoute que les véritables causes de cette crise étaient  de  chasser   les Français qui étaient à la commande dans  l’appareil étatique où les ministres étaient contrôlés par l’autorité française et  enfin le statut de l’Université de Dakar qui était sous la tutelle de la France.
 Le mouvement voulait mettre fin à la colonisation et imposer la gestion du pays par les sénégalais. « La crise de  Mai 68 a bel et bien révolutionnée l’histoire  du Sénégal » selon Mamadou Diop Decroix.
 « La réussite de crise qui avait mis contraint le gouvernement de Senghor à changer son statut grâce à la responsabilité des étudiants et des bons leaderships » conclu   le philosophe Mamadou kane.
Le débat  est  ouvert  par une minute de silence à la mémoire des acteurs disparus qui a ensuite cédé la place à une série de témoignages. 
Mamadou NDIAYE
 

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